mardi 24 février 2009

j'ai eu une autre crise hier. ça va beaucoup mieux aujourd'hui. mais cette fois là ce n'était pas une de mes crises de jalousie. c'était une crise d'angoisse. en fait, j'étais dans un état paradoxal depuis jeudi dernier. ça arrive comme ça sans que je sache pourquoi. je ne me comprends plus, je doute, je suis dans ma bulle et mon imagination très fertile vagabonde beaucoup dans ce temps là. trop. ce sont des périodes où je m'invente des histoires débile tellement intensivement que je fini presque par y croire et me débalance complètement. cette fois, je me suis imaginé qu'il me trompait. il ne le fait pas, je le sais. on est toujours ensemble, on vit ensemble, on s'aime batard! mais ma tête à décidé qu'elle inventait ça, elle lui a trouvé des trous dans son horaire pour aller la voir et tout et tout. tout collait, dans ma tête. j'ai été dans un état second pendant 5 jours, à tout prendre ce qu'il me disait pour du cash, à ne plus embarquer dans ses jokes pince-sans-rire et à filer tout croche. je me suis même demandé si je ne devrais pas garder mon appart d'un coup qu'il me laisserait. jusqu'à ce ça pète hier soir en revenant de l'école.

on s'est couché comme d'habitude et en me collant sur lui j'ai eu le motton dans la gorge, celui qui fait mal. les larmes ont coulées toutes seule mais j'ai rien dit. il s'en ai rendu compte, à essayé de savoir ce que j'avais mais comme je le savais pas moi-même, parce que NON je ne pensais pas VRAIMENT qu'il me trompait, j'ai dit que je savais pas. puis la grosse vague est presque arrivé mais il m'a dit de me laisser aller alors comme d'habitude ça n'a pas sorti. je me demande si ça va sortir un jour.

il y a quelque chose qui dort en moi, que je ne connais pas mais je sais que c'est là. une souffrance incroyable, un fantôme que j'ai oublié mais qui me torture encore. je sais qu'il faut que ça sorte, mais j'en ai peur comme ce n'est pas permis. parce que je sais que ça va tellement faire mal, mais aussi être tellement libérateur. on m'a souvent demandé si j'avais été agressée quand j'étais petite. ça m'a toujours choqué parce que je suis convaincu que non. je suis certaine que ce n'est pas ça. mais plusieurs pensent que oui vu comment je réagis devant les agressions d'enfants, les jokes à propos de ça et tout ce qui entoure la violence faite aux enfants. c'est vrai que je deviens très émotive mais je pense plutôt que c'est mon côté maternel qui réagis. je pourrais tuer si ça arrivait à mon fils. je ne crois vraiment pas que ce soit ça. je ne sais pas ce que c'est. est-ce que je veux vraiment le savoir de toute façon...ça me fait peur. tellement peur. qu'est-ce qui m'a fait mal au point de se terrer en moi et de s'effacer de ma mémoire comme ça? quand je voyais une psychologue ( une aide en psychologie plutôt ), elle m'avait dit que la mémoire d'un enfant peut oublier volontairement les choses trop difficile pour se protéger mais que c'est toujours là quelque part. y en a qui réusssissent à le retrouver. et quand ça sort, ça sort! et ça fait souvent très mal, sinon on ne l'aurait pas caché si loin. elle m'avait aussi dit que j'étais le cas le plus difficile à faire parler qu'elle avait eu, qu'elle avait rarement vu quelqu'un s'ouvrir aussi peu, parler si peu et faire si peu confiance. j'ai souvent eu l'impression dans ma vie de m'ouvrir beaucoup trop et aux mauvaises personnes. peut-être que je ne m'ouvrais pas vraiment en fait, que je parlais beaucoup mais sans dire grand chose. je ne sais pas.

je dois rencontrer quelqu'un du CLSC la semaine prochaine pour m'évaluer, pour savoir si je suis "admissible" à la thérapie. une thérapie de groupe. ma phobie. je déteste ce genre de chose. parler de mes problèmes ok. en parler devant un groupe d'inconnus, pas mal moins. quoique c'est un peu ce que je fais ici. sauf que je ne vous vois pas, vous n'êtes pas là à me regarder, à me fixer, à entrer en moi avec vos yeux cruels. c'est le regard qui me fais peur peut-être, c'est de voir ce qu'on pense vraiment de moi sans le dire. c'est de voir l'incrompréhension et de voir ma folie à travers votre regard. mais bon, si la seule aide que je peux avoir est-ce que j'ai le choix? je ne veux plus continuer comme ça. même si je sais qu'une thérapie et des médicaments ne m'enlèveront pas cette maladie de la tête, il svont peut-être au moins m'aider à mieux vivre avec elle. et à la réprimer le plus possible pour essayer d'avoir un semblant de paix un moment donner câlisse! je suis tellement fatigué, écoeuré, épuisé. j'ai l'air bien mais ça gruge toute mon énergie.

une maie m'a dit une fois que quand elle me voit, c'est cette chanson là qui joue dans sa tête

je trouve que ça me va bien. ça m'apaise de l'écouter.
celle là aussi me touche beaucoup

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