jeudi 26 novembre 2009

j'ai beau faire les efforts que je veux, je reviens toujours au même point: l'échec.

on m'a dit de dire comment je me sentais et que la réaction de l'autre ne m'appartenait pas. mais comment je fais si mes sentiments mettent l'autre en colère? comment je fais pour ne pas avoir l'impression que c'est de ma faute? pour ne pas me sentir coupable? comment je fais?

mon intervenante m'a dit cette semaine qu'elle constatait de plus en plus que mon estime de moi était complètement nul mais que de m'être confié comme je l'ai fait cette semaine c'était fantastique, un pas de géant. oui mais ça m'a mené où de l'avoir fait? et d'avoir continué de le faire? dans le mur, comme d'habitude.

la réaction de l'autre ne m'appartient peut-être pas mais je sais que je l'ai causé cette réaction là, et que c'est moi qui doit vivre avec les conséquences. conséquences qui se présentent comme étant désastreuses pour le moment.

j'ai vécu une relation amoureuse qui m'a complètement détruite pendant 4 ans. dès que je disais quelque chose qui lui déplaisait, ou pire, que je lui disais que je l'aimais, il partait. il était avec moi par défaut. quand on sortait en gang dans les bars, il ne passait jamais la soirée avec moi jusqu'à ce qu'il réalise qu'il n'allait rien ramener ce soir là. à ce moment là seulement il se tournait vers moi, pour ne pas rentrer seul. dès qu'il avait l'occasion d'être avec une autre que moi, il le fesait. j'ai toujours jugé que je ne méritais pas qu'on m'aime ou qu'on fasse quelque sacrifice que ce soit pour moi et il a martelé cette idée dans ma tête jusqu'à ce qu'il soit quasi impossible de l'en déloger. c'est comme ça que je vis encore aujourd'hui. chaque jour. j'attend toujours la brique qui va me tomber sur la tête, la fille mieux que moi qui va prendre ma place, celle plus jeune, plus belle, plus cool, moins folle, qui va lui dire ce qu'il veut entendre, lui montrer ce qu'il veut voir et lui faire ce qu'il aime. et je vis comme ça presque tout les jours. les moments de répit sont rares. j'ai toujours l'impression que le vase est sur le bord de déborder avec moi, et que je vais être la goutte de trop un moment donné. j'ai peur de la chute, de retomber, de me retrouver à l'hopital encore une fois parce que je suis trop peureuse pour le faire pour vrai.

ma peur de perdre, d'être abandonné. ma criss de peur d'être abandonné, oublié, remplacé. elle est toujours là, qui me parle, tout le temps. "fais pas ça, il va s'en aller", "dis pas ça, il va se fâcher", "penses pas ça, il va rire de toi", "dis-y surtout pas comment tu te sens, il va te mettre dehors". j'ai fait le grand saut cet été et j'ai quitté le confort et la sécurité de mon cocon de solitude pour vivre avec lui, parce que j'ai décidé de croire en nous deux, de faire confiance, d'essayer de ne plus avoir peur. et ça me pète en pleine face aujourd'hui. je n'ai plus aucune sécurité, aucun cocon pour m'isoler de tout et essayer d'oublier. plus de place pour fuire une réalité trop difficile et qui me donne le mal de vivre. la fuite à souvent été un moyen d'oublier. je n'ai pas de moyens de fuir sans démolir le semblant d'avenir que je suis entrain de me bâtir présentement. mon seul échapatoir pourrait être ma mèreé c'est hors de question. je ne suis pas capable de lui dire que je suis malade, comment je pourrais justifier ça? je me sens complètement désarmé en ce moment. j'ai brisé ma bulle de protection cette semaine en me confiant et j'ai dévoilé les failles de mon château fort. je n'aurais pas dû. j'ai eu une faiblesse et j'ai abaissé ma garde, on peut m'attaquer n'importe quand maintenant. et quand j'ai essayé tout à l'heure, de continuer à être honnête comme on m'avait dit de le faire, j'ai su que c'était une erreur monumentale. c'est pas vrai que de dire comment je me sens ça favorise la communication, que ça aide à régler les problèmes. ça en cause, ça empire ceux qui sont déjà là et ça brise ma vie. c'est tout ce que ça fait. chque fois que j'ai essayer d'être honnête dans ma vie, de dire comment je me sentais vraiment et que j'ai essayé d'expliquer pourquoi je me sentais comme ça, ça m'est retombé dessus et j'ai payé pour. il n'y a jamais eu de positif qui est sorti de ça. quand j'ai dit à ma mère en pleurant que ça m'avait blessé d'être la dernière de la famille à savoir que mon oncle avait la sclérose en plaques, j'ai fait rire de moi et je me suis fait dire que j'"over reactais", quand je dit mon désacord avec quelque chose, que j'exprime la peine que ça me fait, on me gueule dessus. quand j'essaie d'expliquer que je ne me sens pas respecté, on m'accuse et on me laisse tomber.

je ne sais plus quoi dire, faire, penser. parce que mes émotions, celles qu'on me dit de ne pas cacher, de ne pas taire, ne sont jamais les bonnes, ne sont jamais celle que je devrais avoir, ne sont jamais justifiés et sont toujours déplacés. je suis une erreur de A à Z. je ne m'aime pas et je ne vois pas pourquoi on m'aimerait. alors quand on m'aime, je n'y crois pas, ou en tout cas j'ai du mal à y croire. alors j'essaie de me convaincre, par des moyens pas toujours valables, de me prouver que c'est possible, de me rassurer, de me dire qu'on ne va pas m'abandonné à la moindre petite erreur. et Dieu sait que j'en commet des erreurs. je fait juste ça. je suis un ammoncellement d'erreurs qui ne cesse jamais de grossir. elles s'accumulent, se multiplient, se répètent, s'entremêlent comme des petites bêtes sournoises et détestables. elles me rendent malheureuse mais elles sont tout ce que je suis, elles sont toute mon âme. elles sont moi.

je me suis donné le droit de croire au bonheur, ou en tout cas d'aspirer à une vie meilleur. mais je n'y ai pas droit, apparament. présentement, alors que je devrais être en larme, je me sens complètement vide. vide d'espoir, surtout. j'aurais envie de me coucher au fond d'une grotte isolé au bout du monde et de dormir pendant des années. je suis fatigué. fatigué d'avoir mal, d'être triste, de la bataille interminable entre ma tête et sa maladie, de pleurer, de ne pas voir le bout du tunel. je suis fatigué de vivre. j'ai l'impression d'avoir 100 ans. je voudrais me reposer un peu, ne plus me poser mille questions pour savoir si c'est correct que je me sente comme ci ou comme ça. Ges m'a déjà dit que je ne voulais pas vraiment être noraml. ben oui je le veux, je ferais tout pour ça. criss que je le veux. je suis allé à sainte-anne-de-beaupré pour mon travail de fin de session en fin de semaine passé et même si je ne crois pas à ces choses là, ben oui j'ai fait comme les autres et je me suis agenouillé devant la bonne sainte-anne pour la suplier de m'enlever cette maladie là de la tête. et j'ai souhaité que le miracle ce produise de toute mon âme. je préfèrerais être handicapé plutôt que de vivre ça. et ce ne sont pas des paroles en l'air. sans mes jambes, je pourrais fonctionner. sans ma tête...j'ai du mal. j'ai vraiment le goût de tout laisser tomber par moments. j'ai déjà dit que j'avais pensé m'en aller loin, loin. ben j'y pense encore. me détacher de tout ce qui m'entoure. de tout le monde surtout. mais ça ne règlerait pas le problème. ma tête ira pas mieux parce que je suis toute seule. j'ai maladivement besoin d'être aimé. je le suis, mais je le gère mal. je suis dans un cul-de-sac émotionnel en permanence. je vois encore une fois le mur arriver à pleine vitesse. et je sais pus si j'ai le goût de l'éviter ou ben si rentrer dedans une fois pour toute ça règlerait pas les choses. je suis vraiment fatigué. je ressens un épuisement émotionnel intense. j'en peut plus.

pis j'ai beau crier à l'aide, ça tombe dans le vide. j'ai beau eassayer de m'aider, ça mène à rien. ma vie est un échec. constat d'une vie raté qu'on aurait dû tuer dans l'oeuf.

dimanche 22 novembre 2009

"Essentially, borderline personality disorder is a kind of mental illness characterized by pervasive instability in self-image, in moods, in interpersonal relationships, and in behavior. To take an example of this instability in relationships, a PBD type of person might at one moment regard a friend or loved one with great admiration, affection, and love, and then suddenly, without warning, switch over to an attitude of irrational disappointment, vehement anger, or even hatred. When this switch occurs, the BPD person will accuse the friend or loved one (or the therapist) of having abandoned, mistreated, or misunderstood her, or otherwise blame the other person for having caused the sudden breakdown in idealization and affection. Often, the BPD person interprets ordinary everyday events as intentional rejections. For example, if the therapist, due to a traffic jam or household emergency, arrived late for a session, the BPD person would not believe those reasons, and would accuse the therapist of caring more for other patients, or having lost interest in her. Regardless of any apology, the BPD person would feel rejected and abandoned, and would express those feelings through anger, depressed mood, threats ("I'll get even with you"), or even—and this is the core of your question—with violence."

"Although there are various theories, including theories of genetic predisposition, about the causes of borderline personality, in my estimation the best of those regards BPD as the outcome of narcissistic wounds sustained in early childhood. Such wounds could occur in any of numerous ways—too many to list, really, so I will choose just one illustration to give the flavor of it. Suppose, for example, that a baby began nursing, but then the mother became ill or depressed and could no longer manage the feeding schedule. In the infantile mind, the loss of the breast might feel like a rejection, and the baby might also feel that this rejection was due to a lack of self-worth. In other words, mom has stopped loving me because I am a bad child. Once that pattern of thought has become established, other random events might also be seen as adding proof to it. "

"Now, each person's sense of self and self-worth is built up (or not built up) as the result of many thousands of such individual instances. A child who receives sufficient emotional support usually will become an adult with a strong sense of self-worth, but a child who lacks that kind of support may become an adult with a sense of self that is full of "holes" like a Swiss cheese. In other words, that adult, having a core self which is not solid but filled with gaps and "holes," will look not within but to others—to relationships—to fill those gaps. That is why such a person is so super-sensitive to any aroma of rejection, for the "rejection" is seen not just as unfriendly or unkind, but will be perceived as a threat to the very integrity of the self which might, if not supported properly, disintegrate entirely into a kind of "insanity." And this is a very sticky situation, because that kind of adult is looking, constantly and hypervigilantly, for the kind of support that he or she lacked as a child. In other words, that kind of adult wants, in a way, to be treated like a child: never disappointed, always cared for, always protected from the cruelties and realities of ordinary life. And such a person demands that kind of treatment from other adults. But, although some of the other adults might be able to offer that kind of support to an actual child, few would be able or want to offer it to another adult. Hence, this wounded ego, which wants an extraordinary level of support and consideration--an impossible level really--by its very demand that such treatment be provided, is setting itself up for rejection. Then, when the inevitable rejection comes, the ego, the "self" begins to come apart, to disintegrate, and the anger, mood swings, and all the rest follow."


ici

vendredi 20 novembre 2009



je lis présentement un texte sur la généalogie et la transmission des valeurs pour mon cours "expressions de mémoire". ça m'a fait réaliser que je ne sais pas grand chose de mes parents en tant que couple. non mais c'est vrai, ils ont divorcé quand j'avais 18 mois. et c'est resté un peu taboo je dirais, de parler d'eux en tant que "eux" justement. je ne sais pas comment ils se sont rencontré, ni quand. je sais par déduction combien de temps ils ont été marié mais j'ignore depuis combien de temps ils se connaissaient. je ne sais pas si ils ont eu d'autres amoureux avant de se connaitre (la nouvelle orthographe à enlevé le î...c'est laid). et surtout, je ne sais pas pourquoi ils se sont laissé ni qui à laissé qui. je me doute que c'est mon père qui est parti mais ça ne m'a jamais été clairement dit.

mon père me parle plus de son passé que ma mère. il me dit des fois "quand j'étais petit on allait là, on fesait ça" etc. ma mère, c'est très rare. je connais un peu les traditions de noël de la famille parce que noël c'est sacré pour ma mère. mais pour le reste...je me souviens lui avoir demandé une fois comment ils fesaient pour embarquer les 9 dans la familliale de grand-papa quand ils allaient aux états-unis (et c'est pas elle qui m'a raconté qu'ils allaient là, ça vient de mes grands-parents) et elle ne se souvenait meêm pas. elle m'a dit qu'elle ne se souvenait pas s'ils y étaient déjà allé tout les enfants ensemble. comment on fait pour oublier ça??? ma mère à un espèce de détachement face au passé que je n'ai pas. je suis une nostalgique, je le sais, mais je ne comprend pas comment on peut oublier ce genre de chose, ni comment on peut avoir une fille de 32 ans et ne lui avoir pratiquement jamais parlé de notre enfance. quand elle m,a vu avec ma crinoline à disney, elle m'a dit que les siennes étaient pas comme ça quand elle était petite. je ne savais pas qu'elle en avait déjà porté. pourtant c'est le genre de chose dont je suis certaine qu'elle sait que ça m'aurait intéressé.

à l'opposé moi, j'ai tendance à toujours parlé de mon passé. à tout le monde et tout le temps. je le fais moins avec mon chum parce que j'ai vaguement l'impression que ça ne l'intéresse absolument pas. c'est peut-être complètement faux mais c'est quand même ça. en même temps, je ne prive pa de lui raconter des trucs. peut-être que je vis juste plus dans le présent avec lui, je sais pas. mais avec mes amies entre autre, il me semble qu'on parle tout le temps de quand on était petites, comment on s'habillait, qu'est-ce qu'on écoutait, à quoi on jouait etc. j'ai raconté mes histoires du domaine fraser un million de fois sûrement. et j'en parle souvent à mon fils aussi, de mes souvenirs. me semble en tout cas. quand on va quelque part me semble que je lui dit souvent "quand j'étais petite là...". ma mère ne fait pas ça. j'ai l'impression d'en savoir plus sur mes grands-parents que sur ma mère des fois. je me demande si elle m'a déjà raconté pleins de trucs et que je m'en souviens juste pas parce qu'à une certaine époque je me foutais pas mal de tout ce qui se rapportait à elle. à l'adolescence, elle voulait qu'on soit les meilleurs amies du monde et moi je voulais qu'elle me foute la paix. notre relation à toujours été plutôt houleuse, même quand j'étais petite, et ça n'a pas vraiment changé. j'ai l'impression des fois qu'on est en compétition toute les deux. qu'il n'y a pas de relation mère-fille mais plutôt supérieur-inférieur. et moins je suis l'inférieur, la moins bonne, l'erreur, évidamment.

elle m'a toujours tenu à une certaine distance d'elle, surtout dans les moments difficile. je ne pense pas que ça ait été volontaire par contre. je ne sais pas. *prend une grande respiration pour parler d'un sujet difficile*
quand mon oncle est décédé entre autre. elle à été tellement froide et distante que j'en souffre encore presque 20 ans plus tard (shit! ça fait déjà 20 ans qu'il est mort?). quand elle l'a appris, elle était complètement défaite. ça se comprend, tu ne t'attend pas à ce que ton petit frère de 20 ans meurt avant toi d'une crise cardiaque. mais elle me l'a annoncé, à moi, petite fille de 9 ans qui a jamais connu la mort à part sur une perruche et un chat, comme une claque dans la face. "habille-toi-on-s'en-va-chez-ta-grand-mère-pierre-est-mort" sur le ton le plus bête que je ne lui ai jamais entendu. c'est tout. elle ne m'a pas regardé, pas pris dans ses bras, pas rien. elle est partie dans sa chambre chercher je sais pus quoi, elle a mis sont manteau et on est parti. elle ne m'a pas dit un mot sur le chemin, pas un mot chez grand-maman, pas une caresse, pas une consolation. rien. nada. là-bas, je me suis cherché un coin pour pleurer toute seule toute la journée. y avait du monde partout pis pas moyen d'être seule. pourquoi j'ai pas pleuré devant les autres? y aurait ben quelqu'un qui se serait occupé de moi je peux pas croire! je sais pas. j'étais gêner de pleurer je pense. mais j'ai aucune foutue idée pourquoi. pourquoi une enfant de 9 ans voudrait se cacher pour pleurer? c'est pas normal ça.

je me souviens que ma tante josée bercait ma petite cousine mélissa qui devait avoir 1 ans ou 2 et qui lui expliquait pourquoi tout le monde avait de la peine. je me souviens de mes grands-parents, mon oncle guy et ma mère qui devaient choisir ce qu'il porterait dans le cercueil. et je me souviens qu'elle m'a envoyé chez mon père assez vite. c'était pas sa fin de semaine mais elle m'a envoyé pareil. il n'a pas fait ça quand son père est mort et que j'étais chez lui, lui. il s'est occupé de moi quand même. pas elle. aux funérailles elle ne s'est pas occupé de moi quand je me suis enfin laissé aller à pleurer en sortant de l'église, c'est mon père qui m'a prit dans ses bras. et c'est la seule maudite fois que j'ai pleuré mon oncle devant elle. je me souviens même pas si elle était là quand je suis allé au salon funéraire avec mon père. elle s'est isolé et elle m'a fait vivre un deuil de presque 16 ans à cause de ça. j'ai finalement accepté la mort de pierre y a environ 4 ans quand j'ai réalisé que c'était à elle que j'en voulait de m'avoir ignoré et pas à lui d'être mort trop tôt. j'ai bien vécu le décès de mon grand-père justement à cause de la façon dont mon père à dealé avec ça. il ne m'a pas caché sa peine, il n'a pas été bête, il ne m'a pas exclu de sa vie quand c'est arrivé. peut-être aussi que le fait que j'étais mon proche de mon grand-père que de pierre. j'ai été élevé chez ma grand-mère. je me suis fait gardé là 5 jours par semaine (des fois 6 pis 7 jours) de 6 mois à 6 ans et il vivait là lui aussi. mes oncles et mes tantes les plus jeunes (josée, johanne, pierre, alain et même danielle) pour moi c'étaient mes frères et mes soeurs. j'ai foutu le bordel dans leurs chambres, je les ai réveillé le matin en piochant sur le piano avec ma cousine avant qu'ils se lèvent pour aller au cégep ou au secondaire (josée à juste 9 ans avec moi, pierre en avait 11), j'ai passé le journal evec eux, je suis allé à la colonie de vacances avec eux, à saint-lambert, ils m'emmenaient chez leurs amis...donc quand il est mort, ce que ma mère n'a pas calculé c'est que moi aussi j'avais perdu un frère. un frère avec qui j'ai habité plus longtemps qu'elle. et ça je viens juste d'y penser mais c'est vrai.

idéalement, il faudrait que je lui parle de ça un jour en ne lui mettant pas sur le dos mais en expliquant comment moi je l'ai vécu. sauf que je sais que je vais lui faire de la peine, je sais que je vais pleurer parce que je pleure tout le temps quand je pense à ça et que je ne suis pas capable de pleurer devant elle. maudit beau blocage. et je sais pas ce que ça m,apporterait de plus. ça rammmènera pas pierre pis ça effacera pas ce que j'ai vécu. je sais qu'il va falloir que je lui pardonne ça un jour et que ce jour là, y a beaucoup de choses qui vont changer dans notre relation mais je suis pas rendu là.

je sais pas comment on fait pour pardonner d'avoir été exclu dans un des moments les plus difficile de sa vie. et elle a fait la même chose quand elle s,est séparé d'avec mon père (elle s'est séparé de personne d'autre, elle est célibataire depuis ce jour là). ça pourrais-tu expliquer ma peur maladive d'être abandonné? je pense que oui. parce que l'exclusion c'est l'abandon. mon oncle m'a déjà trouvé, bébé, entrain de pleurer pis de vomir toute seule dans les escaliers chez ma grand-mère quand mes parents étaient entrains de se séparer. un bébé ça pleure pas tout seul, c'est pas malade tout seul dans son coin, ça ne s'isole pas quand ça feel pas. ça va chercher des bras pour le réconforter, ça demande à se faire bercer, ça pleure fort pour qu'on l'entende et qu'on subvienne à ses besoins. batard! ça se cache pas! quand ils se sont séparé, je me suis fait gardé encore plus. c'est dans cette période là que je suis resté des fois des 6-7 jours en ligne chez ma grand-mère. je sais, je me souviens, que des fois elle venait me chercher et que je demandais pour rester chez mes grand-parents. je voulais pas partir avec elle. à noël cette année là, elle est allé à haïti et j'ai passé les fêtes avec mes grand-parents et le reste de la famille. mais pas de mère. j'avais pas 2 ans calvaire pis mes parents venaient de se séparer. en même temps, elle n'a pas fait des tonnes de voyages sans moi, je ne peux pas lui repproché d'être partie souvent. mais je suis obligé de dire que le moment de celui-là était fucking mal choisi. j'imagine qu'elle en avait besoin. en tant que femme je peux comprendre, je suis passé par là. mais en tant qu'enfant, non. et je ne sais pas si ça à un lien mais ma mère était maigre à faire peur cette année là.

bon, j'ai assez fait sortir de stock pour aujour'hui. c'était pas prévu et je sais pas si ça fait du bien mais faut croire que j'en avais beosin. ça fesait longtemps que je gardais ça pour moi et il fallait que ça sorte...pour s'en aller un peu dans le vide, mais au moins c'est sorti de moi. ça reste là mais...en tout cas. je comprend pas toujours pourquoi je fais ça.

mercredi 4 novembre 2009

bon alors je me reprend maintenant que mon travail est avancé et que je suis un peu calmé.

je ne pourrai pas aller tarvailler à disneyworld à moins de m'inscrire au BACC, ce qui changerait grandement mes projets scolaires qui sont presque terminés. ce serait un peu me tirer dans le pied que de faire ça et j'en suis consciente. mais je suis aussi trop consciente que je pourrais le faire et réaliser un de mes rêves. mais à quel prix? est-ce que je vais sacrifier l'obtention de mon certificat à l'automne pour continuer à étudier 4 ans juste pour aller travailler 2 mois à disney? ça n'aurait pas vraiment de sens. l'autre possibilité c'est de faire le programme culturel et d'y aller pour 1 an ce qui n'a pas de sens non plus en tant que mère.

j'explique les 2 programmes quand même pour ceux que ça peut intéresser et qui auraient, eux, la chance d'y aller.

il y a d'abord le college program. si vous êtes inscrit au BACC (les intitutions universitaires ne sont pas toutes admissibles, renseignez-vous) vous pouvez appliquer pour ce programme. vous partez fin mai et revenez fin juillet. vous logerez dans les appartements fournis par disney. ces appartements coûtent entre 800 et 1000$ par semaine et ont de 1 à 4 chambres pour 2 personnes. donc vous pouvez avoir jusqu'à 7 colocataires pour vous aider à payer le loyer. les salaires sont entre 7,21$ et 8,25$ de l'heure selon le travail que vous ferez. certains ont du pourboir, d'autres non. vous ferez en général 40 heures par semaine mais il est possible de faire jusqu'à 55 heures (quand ça dépasse 40 heures vous êtes payé temps et demi). pour les heures supplémentaires vous pouvez même les faire ailleur qu'à votre poste habituel. par exemple si vous tarvaillez dans un fast food vous pourriez aller faire un 3 heures à un manège pour aider. vous aurez accès gratuitement aux 4 parcs thématiques et des réductions de 20% sur toute la marchandise et les breuvages mais aussi jusqu'à 50% tout les produits disney (croisières, hôtels, activités etc). plusieurs commerçants de Orlando offrent aussi des rabais quand vous montrez votre carte employé. plus de 50 jobs différentes s'offrent à vous, du vendeur au concièrge en passant par les mascottes (oui oui, vous pourriez être mickey ou goofy!).

l'autre possibilité c'est de s'inscrire au cultural program qui lui dure 1 an. vous travaillerez à epcot dans le pavillion de votre pays. pour le reste les conditions sont les mêmes.

alors voilà. vous pouvez avoir plus d'info sur yummyjobs.com. et si vous y allez, vous serez vraiment chanceux et je serai vraiment jalouse. mais voilà, j'ai fait des choix de vie qui m'ont menés où je suis aujourd'hui et sans nécessairement les regretter, disons qu'ils me pèsent un peu en ce moment. pour être tout à fait honnête, je suis sortie de la réunion la queue entre les deux jambes et je suis allé pleurer aux toilettes. j'y ai tellement cru, je l'ai tellement voulu et je me maudit de ne pas avoir pensé à ça quand j'étais plus jeune et que je n'avais pas de responsabilités. la morale? profitez-en pendant que vous êtes jeune pour voyager et ne lâchez pas l'école à 18 ans!!!
je suis en criss après moi-même présentement pour les mauvais choix de vie que j'ai fait et qui me privent de mes rêves aujourd'hui. mais j'y reviendrai plus tard. là j'ai un travail qui m'attends et pour lequel j'aurai beaucoup de mal à me concentrer. et je vais aussi attendre de m'être calmé avant d'expliquer pourquoi je ne travaillerai jamais à disney.