lundi 20 juillet 2009



la mariage de mon amie à été mon seul plaisir ( ou presque ) en fin de semaine. ça plutôt été une fin de semaine pleine de frustrations, de tristesse et de déceptions. à cause de moi la plupart du temps, et c'est ce qui me fâche le plus.

un rien me déçoit, me fait de la peine ou me fâche. je suis à fleur de peau et surtout, je ne suis pas capable de le dire quand ça ne va pas alors ça dégénère. pour ceux qui sont plus près de moi, je vais peut-être parler de choses que vous ne voulez pas savoir aujourd'hui, alors ne lisez pas plus loin si vous coyez que ça peut vous déranger. mais moi j'ai besoin d'en parler.


mon problème de communication semblait vouloir s'arranger tranquillement mais je me rends compte que ce n'est pas vraiment le cas. c'est plus que mon chum réussit à trouver ce que j'ai avant que j'aie besoin de le dire la plupart du temps. parce que quand j'ai quelque chose, je ne suis toujours pas capable d'en parler. et en fin de semaine c'est allé un peu trop loin.

j'ai eu, à une certaine période de ma vie, pas mal longue en fait, ce que je qualifierait de sexualité débridée. je sais aujourd'hui que c'était en grande partie à cause de ma personnalité borderline. et si je ne renie pas mon passé, je n'en suis pas particulièrement fière non plus. sauf que je ne me reconnais plus. et je n'aime pas plus ce que je suis maintenant que ce que j'étais avant. j'ai perdue ma spontanéité, ma folie et je suis envahie par la gêne et la peur.

je me suis souvent servie de mon corps pour séduire et obtenir ce que je voulais avec des gars qui se foutaient pas mal de moi et maintenant que j'ai quelqu'un de bien dans ma vie, je bloque. je ne lui fais pratquement jamais d'avances, je ne le séduit pas. en tout cas je ne le fais plus. je n'étais pas comme ça au début de notre relation. je n'étais pas non plus aussi agicheuse qu'avant mais depuis 2-3 mois, je me trouve vraiment plate. ça m'arrive souvent d'avoir le goût mais de ne rien faire pour que ça arrive et d'être déçue parce qu'il se passe rien. j'attends que ça vienne de lui. et lui fait pareil donc ça n'arrive pas assez souvent à mon goût et ça me frustre pis là je boude pis ça arrive encore moins.

ça fait trois jours que j'ai le goût mais que j'ai une hummeur de marde avec lui donc c'est le calme plat, trop. ce soir je m'étais fait belle pour lui plaire et quand ça été le temps j,ai dit une connerie que j'avais pas d'affaire à dire et ça m'a fâché moi plus que lui. donc toujours rien. et tout ça m'a bouleversé parce que je ne comprends pas ce qui m'arrive et que je n'aime pas ça.

c'est arrivé quelques fois qu'il m'a fait comprendre que c'était pas le temps et maintenant on dirait que j'ai toujours peur de déranger. faque j'attends. pis ça vient pas souvent parce qu'il attend lui aussi. mon bloquage pourrait éventuellement avoir raison de nous et je ne veux pas ça.

oui j'ai un meilleur contrôle sur ma maladie mais si c,est plate comme ça être normal, je suis pas certaine que ça me tente. j'étais pas stuck up comme ça, c'est pas moi ça. je suis devenue plate. j'ai toujours peur de ce qu'il pourrait penser de moi, je suis gêné de ce qu'il pourrait penser et je ne devrais pas. je ne suis pas bien comme ça et je ne sais pas quoi faire pour arranger ça. parce que je ne suis pas capable d'en parler, je bloque là-dessus aussi.

je ne renie pas mon passé, mais j'ai honte de plusieurs choses. et je ne devrais pas. je suis tanné d'avoir honte de moi, de mes sentiments, de mes émotions, d'avoir peur de l'opinion des autres, des commentaires. je suis tanné d'avoir besoin d'aide et de ne pas être capable de la demander et encore moins de l'accepter quand elle se présente. je suis tanné de m'ouvrir à des inconnus mais pas à ceux qui m'aiment. je suis tanné de me cacher pour pleurer plutôt que de le faire avec lui alors qu'il veut m'aider, m'écouter mais que moi je ne suis pas capable de lui parler. la personne avec qui j'ai parlé le plus dans ma vie, c,est celui qui m'a repoussé le plus et qui s'en sacrait le plus. je suis à l'envers de tout le monde.

et pour ajouter à tout ça, alors que je commençais à peut-être voir le bout du tunel, la fille qui s'occupait de moi au CLSC à changé de travail et je vais devoir tout recommencer, encore une fois, avec une nouvelle. je suis tanné de re-raconter mon histoire à chaque fois, tanné que les fragiles liens de confiance que je tisse se scrap tout le temps. chaque fois, je dois recommencer le processus au complet et c'est comme si je repartait à zéro. elle à beau avoir mon dossier, pour moi il y a quelque chose de brisé. et comme mon problème c'est les relations humaines en général, ce n'est absolumet pas le genre de chose qui doit m'arriver. la motivation était là et depuis qu'elle m'a appellé pour me le dire, plus rien. je ne vois pas le bout de tout ça. et elle m'avait dit qu'elle pensait que je n'avais pas besoin de médication. c'est sûr, j'allais bien dans ce temps là! et la spécialité des borderlines, c'est le mensonge. "ah oui oui, ça va super bien!"...bullshit. ça va bien pendant 2 mois pis après l'enfer recommence. pis il suffit juste d'une petite chicane pour que le tourbillon m'emporte. je suis fragile, je le sais. mais personne d'autre n'a l'air de s'en rendre compte.

là je dois finir parce que la pile du portable est faible et je ne veux pas tout perdre ça. et je ne continuerai probablement pas, parce que mes humeurs sont changeante et que je suis ce que je suis: une lâcheuse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire