lundi 28 décembre 2009

pour mon rendez-vous de demain, je dois trouver quels sont les besoins que j'ai honte d'avoir. premièrement j'ai du mal à définir ce que c'est un besoin. et deuxièmement, j'ai l'impression d'avoir honte d'à peu-près tout les besoins que je peux trouver. j'exagère mais vous voyez quand même le topo.

j'ai un très grand besoin d'être comprise. et si je n'ai pas honte de ce besoin là, j'ai quand même l'impression qu'il ne peut pas être comblé et ça me cause beaucoup de frustrations. parce que souvent, je ne me comprend pas moi-même mais je voudrais que les autres me comprennent pour m'aider à feeler mieux. j'ai aussi besoin de beaucoup d'attention mais je ne le demande pas. je prend mon trou et je viens mal quand on ne s'occupe pas suffisament de moi. sauf que je ne le dirai jamais. et je ne parle pas d'être le centre de l'attention dans un party par exemple mais bien qu'on soit attentif à moi dans le quotidien. j'ai probablement besoin de ça parce que je n'arrive pas a exprimer ce dont j'ai besoin ou envie et que je voudrais qu'on le devine sans que j'aie à le dire. je sais très bien que c'est impossible et c,est pour ça que c'est tellement frustrant. parce qu'en fait, y a tellement de choses que je ne suis pas capable de dire et que je voudrais qu'on devine. donc tellement de choses que je garde en-dedans silencieusement. ça s'accumule au fur et à mesure et ça fini par éclater. et dans ce temps là, c'est pas toujours beau.

j'aurais vraiment besoin de pleurer toute ma douleur dans les bras de mon chum mais je suis incapable de le faire. parce qu'il va me demander ce que j'ai. et j'ai rien sinon que je suis fatigué d'être moi. le temps des fêtes à été épuisant du point de vue émotionnel. j'ai vu ma mère juste quelques heures mais ça été difficile parce que je n'ai encore pratiquement rien fait de correct. je suis encore et toujours tout croche. mais elle veut qu'on passe une journée ensemble. on passe notre temps à s'obstiner alors non, j'ai pas le goût de passer une journée avec elle. je n'ai pas de fun à me faire dire quoi faire comme une enfant tout le temps. je n'ai jamais raison avec elle, je ne connais rien, je ne fait jamais les choses comme il faut et j'ai toujours l'impression qu'on est en compétition l'une contre l'autre. j'ai pas envie de ça. en fait, si je pouvais couper les ponts, je pense que je le ferais. autant avec elle qu'avec mon père. mais je ne le ferai pas pour mon fils. quand il sera assez vieux pour garder le contact lui-même, sans que ça passe par moi, peut-être qu'il sera temps de le faire. je sais que ça à l'air écoeurant ce que je dis et que c'est gros mais ils sont vraiment un obstacle à mon bien-être. oui je suis gâté, ils m'aident beaucoup monnétairement et tout ça, mais sur le plan émotionnel ils sont épuisants pour moi. ils n'ont jamais su me faire sentir bien et apprécié. j'ai toujours eu l'impression d'être une erreur et de n'être pas celle qu'ils espéraient et c'est encore comme ça aujourd'hui. malheureusement, je ne pense pas que ça changera avec le temps. je suis convaincu qu'à 50 ans, je serai encore traîté comme une enfant de 10 ans et ça me rends malade.

le plus bel exemple de ça c'est que mon père nous à invité pour souuper le 26, comme chaque année. on est toujours juste nous 4 d'habitude (mon fils, mon père, sa blonde et moi+conjoint). mais là, pour être certain que j'arriverais pas en lolita parce qu'il déteste ça, il m'a pas dit qu'on allait être TOUTE LA FUCKING FAMILLE AU COMPLET! faque il était ben content de me voir arrivé en jeans, pas peigné, pas maquillé lui. mais moi j'avais pas apporté de carte de noêl pour personne pis j'ai eu l'air cheap pis ça, moi, ça me fait chiez en criss. qu'on me fasse passer pour quelqu'un qui sait pas vivre juste pour une question de vêtements, je trouve ça rat en tabarnak.

et la veille, ma mère à passé sont temps à me reprendre sur tout ce que je disais à mon fils. elle l'a pas fait chez ma grand-mère parce qu'elle était occupé avec la wii dans le salon pendant que moi j'étais avec d'autre monde dans la cuisine mais c'est ben la première fois qu'on s'obstine pas toute la soirée. mais c'est toujours moi qui fini par passer pour l'air bête et la "pas fine" alors que l'air bête, je le pogne parce qu'elle ne me lâche pas une minute. j'ai toujours l'impression d'être sous surveillance par la mère supérieur avec elle, comme si je fesais jamais rien de bon dans la vie et qu'il fallait absolument qu'on me guête pour pas que je fasse de niaiseries. je suis vraiment tanné de ça. je ne suis plus une enfant. et ça fait très longtemps de ça. j'ai tellement dû être parfaite tout le temps que l'enfant à pris le bord vite. c'est pas parce que j'aime les affaires de flows que j'ai le coeur jeune. mon coeur, il est très, très vieux et fatigué. mon coeur d'enfant, je l'ai perdu avant même de commencer l'école, je pense.

je me coucherais au fond d'un trou pour des jours et des jours des fois. et aujourd'hui, c'est une de ces fois là.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire