dimanche 13 janvier 2008



nous sommes allé patiner aujourd'hui. la glace était affreuse. mais le soleil fait du bien à voir après la dernière semaine de grisaille. après nous avons dîné et sommes allé au cinéma pour voir la boussole d'or. j'ai beaucoup aimé et mon fils a passé le film sur le bout de son banc.

j'ai écouté, hier, "maudits fous". c'est une émission en 3 parties qui raconte l'histoire des hopitaux psychiatrique au québec. je suis passionné par l'histoire de la psychiatrie. les horreurs qu'on a fait vivre aux patient jusque dans les années 70 sont innomables. pas juste ici mais partout dans le monde. les patients étaient utilisé comme des cobbayes, littéralement. les médecins ont longtemps été comvaincu de pouvoir guérir les maladies mentales. alors ils essayaient tout. aux québec, les asiles servaient un peu de "dépotoir" humain. on y enfermait tout ceux qui étaient différents, qui parlaient trop fort, ou qui étaient vraiment malades. on y a aussi enfermé les orphelins dans les années 1940-1960. c'était donc des asiles au sens propre du terme. un foyer pour les abandonnés. on y a enfermé des femmes qui revendiquaient leurs droits, des poètes et des artistes, des handicapés physiques, des enfants. l'hopital robert-gifard ( autrefois saint-michel-archange )pouvait contenir 1600 patients. a un certains moment, près de 4500 patients y logaient pour 90 soeurs au travail et 2 médecins résidents. inutile de dire que les soins ne devaient pas être à leur meilleur. en plus, le gouvernement donnait à ses institutions ( robert-gifard et louis-hyppolite-lafontaine à montréal ) la somme de 0,40$/jour/patient. difficile de nourrir et loger quelqu'un pour 0,040$ par jour. ils fesaient donc travailler les patients qui en étaient capables. on a alors accusé les soeur d'utiliser les patients. pourtant, pour plusieurs d'entre eux, c'était une récompense de travailler. une façon d'oublier, de se dire " je suis comme les autres, je peux travailler!". c'était aussi utiliser par les soeurs comme punition contre les patients agressifs. "si t'es pas fin, tu vas rester ici demain pis tu travailleras pas!" était une menace très efficace parrait-il. les moyens de contentions étaient aussi utiliser avant l'arrivé des calmants dans les années 1960. peut-on réellement blâmer les soeurs? je ne pense pas. bien sûr, toutes ces méthodes étaient barbares mais la science n'était pas rendu où elle est maintenant. et encore une fois, elles étaient très peu pour une très grande quantité de patients. avant les années 1940, les asiles étaient des lieux de luxe et de repos pour les patients qui étaient beaucoup moins nombreux. les techniques médicales par contre, c'est une autre histoire. les éclectrochocs, les lobotomies, l'hydrothérapie ne sont que des méthodes de torture quand à moi. il y avait deux façons de faire une lobotomie. la première consistait à faire deux incisions aux tempes. l'autre, épouvantable, consistait à faire pénétrer un pic à glace ( l'outil portait un nom différent bien sûr mais c'était la même chose ) par le coin interne de la paupière supérieur et un canal dont j'oubli le nom pour atteindre le cerveau. l'anasthésie n'était pas utilisé. non. on fesait ça à froid. j'en ai des frissons.

bref voilà, ça me passionne.

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